Chez les software engineers, le contributeur individuel peut-il avoir autant (voire plus) d’impact que le manager ?
En France, les carrières d’ingénieurs tendent souvent vers le même but : atteindre la fonction de manager. Est-ce que cette voie tracée optimise sa valeur pour l’entreprise ? Pour l’ingénieur lui-même ?
Accompagner une équipe, suivre ses accomplissements, veiller à la tenue des plannings, et des résultats, ça ne vous fait pas rêver ? A priori, c’est ce qui vous attend. En tous cas, c’est la vision d’une bonne évolution de carrière pour les ingénieurs en France et en Europe.
Après quelques années d’expérience, un software engineer (ou ingénieur, développeur, programmeur) est généralement promu manager. Progresser dans sa carrière signifie coder de moins en moins.
Dommage. Vous êtes bon, voire le meilleur dans votre domaine, vous restez informé des dernières avancées, vous maîtrisez l’état de l’art du secteur. En récompense, on vous propose de changer de métier.
Abandonner des compétences solides pour miser sur l’incertitude est un pari risqué. Selon le principe de Peter, « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ». Même si un bon ingénieur peut devenir un bon manager, rien ne dit qu’il aimera l’exercice et obtiendra les résultats qu’il cherche.
Pour permettre aux ingénieurs d’avancer sans forcément manager, chez Alan, nous proposons une seconde voie, celle de contributeur individuel (IC).
Un contributeur individuel — qu’il soit ingénieur fullstack, designer, data scientist — choisit délibérément de ne pas devenir manager pour se concentrer sur son expertise technique et maximiser son impact sur le développement de la vision de l’entreprise.
Nous sommes convaincus que cette alternative permet de nous concentrer sur notre objectif : offrir une expérience exceptionnelle à nos utilisateurs en trouvant des solutions élégantes à des problèmes complexes.
La tech, surtout de l’autre côté de l’Atlantique, possède d’excellents exemples de contributeurs individuels qui ont un impact extraordinaire avec leurs innovations tout en faisant évoluer positivement leur carrière.
Jeff Dean (maintenant Distinguished Google Fellow), créateur de MapReduce, BigTable et Spanner, a ouvert le monde au big data et multiplié le rendement des équipes d’ingénieurs de Google.
Scott Renfro a sécurisé Facebook en faisant passer le réseau social sur HTTPS.
Jessica Frazelle, ingénieure senior de Microsoft, est la grande artisane de la sécurité des containers Docker, et représente la figure de proue de ces développeurs.
Parag Agrawal a exercé un tel impact sur les produits de Twitter sans jamais manager d’équipe qu’il a récemment été promu CTO.
Entre une carrière de leadership technique et une carrière de manager, quelques points communs mais surtout beaucoup de différences. Source: Josh Tyler
Un artisan ne peut fabriquer qu’un objet à la fois. Un contremaître d’industrie a besoin d’une équipe pour produire en masse. Grâce à la technologie, l’ingénieur peut transformer en profondeur le monde autour de lui, tout seul (et au sein de son équipe). Alors autant lui donner les clés.
Pour permettre à nos ingénieurs de s’accomplir comme contributeurs individuels exceptionnels, on leur propose d’être autonomes et responsables de leur projets.
Chez Alan, on a établi un triangle d’or pour leur permettre de s’épanouir :
On travaille en réseau. On est plutôt Communauté de l’Anneau que The Office. Chaque ingénieur est responsable d’un ou plusieurs projets ambitieux dont il définit les orientations, les étapes, et assure la bonne exécution.
2. On encourage la responsabilité personnelle et l’autonomie en nous appuyant sur une approche du travail, des méthodes et une culture d’entreprise que nous faisons évoluer sans cesse.
3. Notre grille de salaires transparente (lire l’article sur Maddyness et la version à jour ci-dessous) permet à un contributeur individuel de progresser jusqu’au niveau équivalent à celui de VP ou C-level.
Trop d’ingénieurs français et européens redoutent l’étape du management ou y gaspillent leur énergie. Beaucoup partent à l’étranger pour retrouver un challenge et s’épanouir. Nous sommes convaincus qu’ils faut laisser les software engineers seniors choisir leur propre évolution de carrière (manager ou contributeur individuel) et leur garantir qu’ils pourront se consacrer à leur spécialité sans compromission.
Le rôle de contributeur individuel permet une progression personnelle tout en faisant grandir l’entreprise, pourquoi s’en priver ?
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