Baromètre Alan x Harris Interactive - édition 3
Evolution du bien-être mental au travail et décryptage des aspirations des salariés et managers par secteur
C'est une obligations pour tous les employeurs de proposer une mutuelle à leurs salariés, qui doit respecter certaines conditions telles que des garanties minimales et un coût raisonnable, et être disponible pour tous les salariés. Il est important de comprendre le fonctionnement de la complémentaire santé collective pour s'assurer que les employés bénéficient d'une protection adéquate, mais aussi que vous respectez vos obligations légales en tant qu'entreprise.
En effet, une mutuelle d'entreprise bien conçue peut être un avantage non négligeable pour les salariés, leur permettant de faire face à des dépenses de santé imprévues et d'améliorer leur qualité de vie.
Dans le cadre de la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi, la loi ANI (Accord national interprofessionnel), les employeurs ont l’obligation de proposer une assurance santé collective à tous leurs salariés.
La mutuelle des salariés répond à plusieurs règles :
elle est proposée à tous les salariés, sans condition d’ancienneté, d’âge ou de fonction ;
elle est obligatoire pour tous les salariés, hors cas de dispense ;
ses caractéristiques sont encadrées réglementairement : par exemple, elle doit proposer des garanties minimales et son coût doit au moins être pris en charge pour moitié par l’employeur.
On vous dit tout sur la mutuelle d'entreprise dans cet article.
Pour faire simple : oui. La complémentaire santé d’entreprise est obligatoire pour les salariés, quel que soit leur contrat de travail. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à découvrir nos sujets :
la complémentaire santé collective pour les apprentis et alternants.
La mutuelle d’entreprise ne concerne pas les stagiaires car ils n’ont pas signé de contrat de travail, mais une convention de stage. L’employeur n’a donc pas besoin de leur proposer de complémentaire santé collective.
On vous dit tout sur la mutuelle d'entreprise pour les cadres dans cet article.
Un chef d’entreprise peut adhérer ou pas à la complémentaire santé collective, selon son régime social et la structure juridique de l’entreprise.
On vous dit tout sur la mutuelle d'entreprise pour les dirigeants dans cet article.
Les dirigeants assimilés salariés bénéficient de la même protection sociale que les salariés : ils peuvent adhérer à la mutuelle d’entreprise, mais ce n’est pas obligatoire.
Ce régime social concerne notamment :
les gérants minoritaires ou égalitaires de SARL (société à responsabilité limitée) ;
les gérants minoritaires ou égalitaires de SELARL (société d’exercice libéral à responsabilité limitée) ;
les présidents de SA (société anonyme) ;
les présidents de SELAFA (société d’exercice libéral à forme anonyme) ;
les présidents et dirigeants rémunérés de SAS (société par actions simplifiée) ;
les présidents et dirigeants rémunérés de SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) ;
les gérants non associés rémunérés de sociétés de personnes ;
les dirigeants de certaines associations à but non lucratif.
Les dirigeants non-salariés relèvent de la Sécurité sociale des indépendants. À ce titre, ils ne peuvent pas adhérer à la mutuelle collective d’entreprise. À la place, ils peuvent souscrire une complémentaire santé individuelle.
Ce régime social concerne notamment :
les entrepreneurs individuels, y compris les micro-entrepreneurs ;
les gérants associés uniques d’une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ;
les gérants associés majoritaires d’une SARL (société à responsabilité limitée).
D’un point de vue réglementaire, l’employeur n’a pas l’obligation de proposer la mutuelle d’entreprise aux ayants droit du salarié (conjoint et enfants). Malgré tout il peut leur permettre d’adhérer au contrat, voire prendre en charge une partie des cotisations.
Un accord de branche ou une convention collective peut modifier cette règle. Ce sont des dispositions conclues au niveau de l’entreprise ou du secteur d’activité, dont les modalités sont plus avantageuses pour les salariés que le cadre réglementaire. Elles peuvent par exemple obliger l’employeur à :
couvrir les ayants droit ;
prendre en charge les cotisations des enfants et du conjoint des salariés ;
proposer des garanties spécifiques pour les ayants droit (forfait naissance par exemple).
La mutuelle des salariés n’est pas toujours obligatoire. Il est possible de refuser d’adhérer au contrat sous certaines conditions. Cette possibilité est accordée aux personnes :
couvertes par la mutuelle collective de leur conjoint ;
disposant déjà d’une mutuelle individuelle lors de leur embauche ;
déjà dans l’entreprise lors de la mise en place du contrat ;
bénéficiant de la CSS (Complémentaire santé solidaire) ;
à temps partiel ;
en CDD ;
en apprentissage.
On vous dit tout sur les cas de dispense d'adhésion à la mutuelle d'entreprise dans cet article.
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La mutuelle collective concerne toutes les personnes disposant d’un contrat de travail, indépendamment de leur ancienneté, de la nature de leur contrat ou de leur fonction.
Oui, sous certaines conditions. La dispense doit être demandée lors de l’embauche ou de la mise en place du contrat. Elle est systématiquement à l’initiative du salarié.
Tout dépend des contrats ! La couverture des ayants droit est parfois obligatoire, mais n’est pas du tout possible dans d’autres situations.