Baromètre Alan x Harris Interactive - édition 3
Evolution du bien-être mental au travail et décryptage des aspirations des salariés et managers par secteur
Prendre en compte le profil des salariés est essentiel pour choisir un dispositif de prévoyance collective en adéquation avec leurs besoins. Parmi les facteurs importants à considérer, on trouve l’âge moyen des salariés mais aussi les risques générés par la profession exercée.
Les salariés peuvent également exprimer le besoin d’être bien couvert pour certaines garanties de prévoyance. Pour connaître leur ressenti, rien de mieux que d’écouter le comité social et économique (CSE) ! Cet organe consultatif a pour mission de représenter les salariés dans l’entreprise.
L’information et la consultation du CSE est d’ailleurs une étape préalable obligatoire avant l’instauration ou la modification de la prévoyance dans l’entreprise. Cette consultation permet au CSE d’émettre un avis sur le projet de l’employeur. À cette occasion, il peut également formuler des propositions.
Rappelons que la prévoyance n’est obligatoire pour l’entreprise que lorsqu’un texte conventionnel l’oblige. C’est le cas :
Pour tous les cadres dans l’entreprise depuis la convention collective des cadres du 14 mars 1947 : l’entreprise doit cotiser pour la prévoyance et la mutuelle combinés à hauteur de 1,5 % de la tranche A du salaire, dont au moins 0,76 % pour la garantie décès ;
Pour les cadres et non-cadres en présence d’une convention collective l’imposant : c’est la convention collective applicable qui définit alors les modalités de la prévoyance obligatoire (niveau des garanties, montant des cotisations, etc.).
L’employeur doit se plier aux minimums imposés par la convention collective, mais il peut aussi choisir d’aller plus loin. Mais pour choisir les bonnes garanties, il faut déjà connaître les points clés à observer. Petit résumé pour chaque risque.
👉 La garantie arrêt de travail :
En général, les indemnités journalières perçues en cas d’incapacité de travail sont basées sur un pourcentage du salaire : 60 %, 70 %, 80 %, 90 % ou même l’intégralité du salaire. À vous de sélectionner le pourcentage le plus pertinent.
👉 L’invalidité :
En cas d’invalidité, la prévoyance prévoit aussi une rente basée sur un pourcentage du salaire. 3 éléments sont importants concernant l’indemnisation de l’invalidité :
Le seuil de déclenchement de l’invalidité : c’est le taux à partir duquel l’assuré a le droit à des prestations. Pour l’indemnité partielle, ce taux (déclaré par un médecin) est de 16 %, 33 % ou 66 %. On recommande une couverture au moins à partir de 33 % est recommandé.
Le barème de l’invalidité : il existe deux types de barèmes : le barème fonctionnel de la Sécurité sociale et le barème professionnel, prenant en compte l’activité professionnelle réellement exercée. Le mieux est d’opter pour un contrat proposant une évaluation de l’invalidité en fonction du barème professionnel, puisque chaque métier comprend des risques spécifiques.
Le calcul de l’invalidité : sans trop rentrer dans les détails techniques, il existe 3 modes de calcul : T/100, T/66 et T/33. Le mode de calcul à privilégier est la règle T/66 (taux d’invalidité/66) car il permet d’être mieux indemnisé.
👉 Le risque de décès :
Les garanties décès proposées peuvent être nombreuses :
Financement des obsèques ;
Rente pour le conjoint ;
Rente éducation pour les enfants ;
Capital décès versé aux proches ;
Capital doublé en cas de décès accidentel, etc.
Un contrat complet propose la majeure partie de ces garanties ainsi qu’une protection contre le risque de perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA). Observez pour chacune d’entre elles les conditions pour en bénéficier : âge minimum et maximum requis, durée de versement, etc.
La prévoyance peut offrir la possibilité aux salariés de moduler leur contrat : opter pour des garanties plus couvrantes dans certains domaines, ajouter des ayants droit pour couvrir leur famille…
Les contrats de prévoyance contiennent souvent des exclusions limitant la protection promise. On pense notamment à la pratique d’un sport dangereux ou au suicide de l’assuré. Mais certaines exclusions peuvent être moins attendues.
La grossesse pathologique peut être exclue de certains contrats de prévoyance. Autres exclusions répandues : les problèmes de dos ou les troubles psychiques. Faites attention car ce sont des affections fréquentes !
Autre élément clé à surveiller : la franchise, c’est-à-dire le délai minimal à partir duquel le salarié perçoit les prestations.
Une franchise trop longue annule le bénéfice de certaines garanties. Elle doit être courte pour pouvoir rapidement prendre le relais des garanties de la Sécurité sociale. Revers de la médaille : plus la franchise est courte, plus les cotisations augmentent.
En cas d’hospitalisation, la franchise a tout intérêt à être de 3 ou 4 jours (voire inexistante !). Pour la maladie, qui est statistiquement plus fréquente que les autres risques, on préfèrera une franchise réduite.
La durée d’indemnisation doit être suffisamment longue. En général, en cas de maladie, les contrats proposent une couverture allant de 90 jours à 3 ans d’indemnisation. Privilégiez les contrats couvrant leurs assurés pendant plus d’un an.
Au quotidien, la gestion de votre prévoyance ne doit pas être un sacerdoce. Optez pour un assureur qui propose une interface simple et vous permet de gagner du temps. Il faut être attentif à :
La présence d’une application dédiée ;
La disponibilité du service client ;
La facilité de transmission de documents via le site web ou l’application ;
La lisibilité des garanties proposées…
Difficile de donner une réponse unique ! Le prix de la prévoyance est un élément important pour les salariés comme l’employeur qui en supportent le coût.
Mais ce ne doit pas être l’élément décisif. Un prix faible entraîne souvent des garanties faibles. Si vous souhaitez être bien couvert, il faudra forcément mettre la main au portefeuille.
D’autres paramètres influent sur le prix comme l’âge moyen des salariés, le domaine d’activité de l’entreprise, le nombre d’ayants droit à couvrir… Et bien sûr, le choix de l’organisme assureur ! Pour ce dernier critère, vérifiez surtout la solidité financière de l’assureur.
Pour choisir en connaissance de cause, la poste des comparateurs de prévoyance permet de comparer les offres présentes sur le marché. Faites réaliser des devis en ligne ou en agence auprès des assureurs pour affiner votre choix. Chez Alan, vous pouvez vous rendre directement sur notre site pour simuler la création d’un contrat Santé, assorti (ou non) d’une offre Prévoyance.
Enfin, n’oubliez pas que le montant de la cotisation ne sert pas uniquement à financer les garanties. Une étude de l’institut Que Choisir a montré que le prix des cotisations d’assurance inclut aussi des frais de gestion représentant environ 21 % de la cotisation. Ces frais comprennent différentes dépenses : rémunération des intermédiaires, souscription des contrats, etc. Pour les éviter, on vous conseille d’opter pour une assurance qui essaye de réduire les frais de gestion.
Par exemple, chez Alan, on ne passe par aucun intermédiaire pour la prévoyance : pas de courtiers en prévoyance pour distribuer nos contrats, pas de gestionnaires de prévoyance pour gérer votre contrat. On privilégie une relation directe avec nos adhérents. Et pour la gestion de votre contrat, on mise tout sur la simplicité d’utilisation d’Alan !
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