Baromètre Alan x Harris Interactive - édition 3
Evolution du bien-être mental au travail et décryptage des aspirations des salariés et managers par secteur
Spoiler : au final, j’ai été accepté.
Une histoire qui se finit mieux qu’elle ne commence.Photo : Kristopher Roller (Unsplash)
Je m’appelle Grégoire et je suis en train de terminer mon stage chez Alan. Avant de partir, je voulais raconter ici comment j’ai été accepté, alors qu’il n’y avait aucune offre et qu’Alan n’a pas l’habitude de recruter des stagiaires. Juste parce que ça dit quelque chose de l’entreprise et de l’esprit qui anime les gens qui y sont, que je trouve intéressant !
Mon début de parcours n’a rien de très exceptionnel : après deux années de classes prépa et une première année d’école de commerce, je suis à la recherche de mon stage pour l’été 2019. Je démarre mes recherches en mars-avril, en envoyant quelques candidatures spontanées à des entreprises qui me plaisent — dont Alan. Aucune de ces entreprises n’a d’offre de stage, mais qui ne tente rien n'a rien !
Je réussis à obtenir un appel avec une membre de l’équipe Sales qui débouche sur un entretien. Même si celui-ci se passe très bien, on m’annonce la couleur : puisque l’équipe est très senior, on donne beaucoup de responsabilités et on attend beaucoup d’autonomie. Autrement dit, Alan ne recrute quasiment pas de stagiaires parce que l’environnement ne s’y prête pas.
Je garde ça en tête, mais l’entreprise me motive quand même beaucoup : tout ce que j’ai lu à son sujet me fait très envie et mon enthousiasme n’a pas été refroidi jusqu’ici. Donc quand une autre entreprise s'apprête à me faire une offre, j'en parle directement avec eux. Très compréhensifs, ils accélèrent le processus de leur côté, ce qui me permet de terminer mes entretiens le vendredi suivant.
Un week-end de crampes à force de croiser les doigts plus tard, le verdict tombe le lundi matin : « il est trop tôt pour accueillir un stagiaire dans l’équipe, tu manquerais de coaching et de missions précises. » Aïe.
Forcément, c’est frustrant. Ça l’est d’autant plus que j’ai beau avoir trouvé que le courant passait très bien pendant les entretiens, j’ai l’impression de ne pas avoir tout dit. L’autre offre évoquée plus haut arrive : constatant que je suis bien loin du niveau d’engouement que j’avais pour Alan, je décide de la refuser, et de reprendre mes recherches.
Plus tard, je discute du processus chez Alan et du refus, quand un ami (coucou Reda) me répond que si je veux vraiment y rentrer, il s’agit de leur en mettre plein la vue. On est bien d’accord sur l’intention, c’est même l’objectif de tout entretien, mais comment y parvenir sans tomber dans la catégorie des candidats refusés trop insistants ?
Plan infaillible : deuxième essai.
Après m’être creusé la tête, je décide de faire une « étude de marché » de l’assurance santé en France. Je m’arme de LinkedIn, de Google et de patience pour compiler une liste de noms et adresses e-mail de 140 DRH sur un fichier Excel. Je leur envoie un e-mail personnalisé, les invitant à remplir un questionnaire sur l’assurance santé, en indiquant que je suis un étudiant qui prépare un mémoire sur le sujet. Au bout de deux relances, j’obtiens une grosse vingtaine de réponses et je commence à mettre mes données en forme.
Mon objectif est simple : puisqu’Alan semble avoir la crainte du stagiaire qui traîne dans les pattes des membres de l’équipe, il faut leur montrer que je peux surtout leur apporter du concret. Je prépare donc quelques diapos avec mes données et ce que l’on en apprend, exactement comme le ferait un membre déjà intégré. J’envoie le résultat à l’équipe, en expliquant ma démarche en détails, ainsi que les quelques points que je regrettais ne pas avoir mis en avant pendant les entretiens.
Un nouveau week-end plus tard, je reçois un appel m’annonçant que l’équipe est revenue sur sa décision et qu’on me propose un stage de 5 mois.
Si cette nouvelle approche leur a parlé, c’est qu’elle est assez proche des méthodes qui se pratiquent en interne. Que ce soit d’un point de vue culturel (on essaye, on apprend, on recommence et on n’abandonne pas) ou organisationnel (l’autonomie et la prise d’initiatives), ma démarche n’a fait que confirmer qu’on allait bien s’entendre.
Au cours de mon stage, tout ça s’est vérifié : la liberté et la confiance accordées à chacun m’ont permis de choisir ce sur quoi j’allais travailler. J’ai pu gérer mon propre « pipe » de clients, du démarchage jusqu’à la signature. Si ça ne vous dit rien : c’est une opportunité assez rare pour un poste junior dans une start-up de cette taille, où les nouveaux arrivants sont souvent cantonnés au démarchage.
En parallèle, je me suis occupé des leads entrants (« inbound ») avec pour mission d’établir un premier contact et/ou de les transférer à d’autres membres de l’équipe commerciale et j’ai travaillé sur l’account management, en accompagnant certains de nos clients historiques sur différentes problématiques.
Je retourne à l’école en janvier : je m’en vais beaucoup trop tôt, mais heureux d’avoir pu découvrir le monde des start-ups par cette formidable porte !
Des fois que mon histoire vous donne envie de les rejoindre, Alan recrute 25 commerciaux. Vous pouvez leur écrire à [email protected] — ils sont plutôt réactifs. :)
Générique de fin !