Baromètre Alan x Harris Interactive - édition 3
Evolution du bien-être mental au travail et décryptage des aspirations des salariés et managers par secteur
Quel est le point commun entre Luis Enrique, Patrick Mouratoglou et un coach chez Alan ?
À première vue, ils semblent venir de mondes radicalement différents : un entraîneur de football légendaire, un coach de tennis renommé, et un coach au sein d'une entreprise. Pourtant, si l’on regarde de plus près, leurs parcours reposent sur les mêmes bases : l’engagement, l’apprentissage et l’envie d’aider les autres à évoluer.
J’ai rejoint la communauté People d’Alan il y a cinq mois, avec une mission d’amélioration continue de l’onboarding des coachs; comment leur donner le soutien, les outils, et les ressources nécessaires ? En arrivant, je reconnais avoir pensé un peu naïvement que devenir coach, c’était surtout une question d’ancienneté, de motivation, et…de trouver quelqu’un à accompagner ! J’ai vite réalisé que c’était bien plus nuancé, et plus inspirant.
Alors, comment est ce qu’on devient coach chez Alan ? Laissez-moi vous emmener dans les coulisses.
Entrez dans les coulisses de notre Coaching Academy ! À travers notre expérience, nous vous dévoilons les pratiques de coaching qui font leurs preuves au quotidien en remettant l'épanouissement des collaborateurs au coeur du réacteur.
Chez Alan, devenir coach n’est pas une histoire de CV. Comme un coach sportif, il faut connaître les techniques, les tactiques, et toutes ces petites habitudes qui font les champions. Notre culture repose sur 10 Leadership Principles : les piliers culturels de l’entreprise. Si je ne devais citer qu’un prérequis au coaching chez Alan, ce serait non seulement de connaître ces principes, mais surtout de les incarner au quotidien, et d’aider les autres à en faire autant.
Par exemple, l’un de nos piliers est la transparence radicale. Ce n’est pas inné, et le coach est là pour accompagner son application quotidienne. Dès mon arrivée, ma coach m’a encouragée à poser toutes mes questions (oui, toutes, même les plus simples !) par écrit et publiquement sur Slack. Elle m’a expliqué que ce n’était pas juste “la règle”, mais un moyen de nourrir la transparence et de créer une base de connaissances accessible à tous. À long terme, cela réduit les questions répétitives et permet à chacun d’apprendre des autres.
Une partie importante du rôle du coach chez Alan est d’aider la personne coachée à mettre en pratique nos principes dans ses méthodes de travail. C’est pour cette raison notamment que nous estimons qu’au moins un an d’expérience chez Alan est nécessaire pour devenir coach: le temps de s’approprier les méthodes et d’avoir bénéficié soi-même de l’accompagnement d'un coach.
Bien que devenir coach soit une démarche individuelle, tout le processus de décision est un travail d’équipe.
D’abord, le coach de l’aspirant coach joue un rôle important en aidant l'aidant à réfléchir à ses forces, ses axes d’amélioration et ses motivations.
Un autre acteur clé est le lead de l’équipe. Chez Alan, leadership et coaching sont comme deux jambes qui marcheraient en rythme dans la même direction (pour en savoir plus sur cette philosophie du management à deux jambes, allez lire l’article de Juliette Raimbault). Le lead est responsable de la performance des membres de son équipe : il fixe des objectifs, définit la roadmap, et partage des feedbacks. Ainsi, il est en première ligne pour déterminer si quelqu’un présente ou non les compétences nécessaires pour devenir coach. Par exemple, si quelqu’un souhaitant devenir coach donnent des retours qui manquent de structure et de conseils exploitables, c’est un signal qu’il n’est pas encore prêt à endosser un rôle de coach. Des réunions trimestrielles permettent aux coachs et aux leads de s’aligner sur les progrès, les besoins et la croissance globale de la personne. Ensemble, ils ont une vue d’ensemble qui permet d’accompagner une potentielle transition vers le coaching, si cela est souhaité. Cependant, pour avoir plus d’impact au sein de sa communauté chez Alan, devenir coach n’est pas une obligation. Il y a pour cela des alternatives au coaching, telle que l’organisation de sessions de formation en duo ou collectives sur des compétences techniques. Cette approche garantit l’authenticité du coaching: exercé par volonté et non par besoin.
Disposer de bonnes compétences interpersonnelles est un point de départ pour le coaching, mais c’est loin d’être suffisant : devenir un excellent coach demande une formation structurée et un engagement continu. Chez Alan, nous avons des attentes élevées sur le niveau d’expertise et d’engagement des coachs. Si vous voulez en savoir plus sur la manière dont nous avons bâti notre culture d’excellence grâce au coaching, je vous conseille l’article d’Aude Vantyghem, notre spécialiste People Growth chez Alan.
Chaque semestre, environ 25 personnes, avec des rôles et des parcours variés deviennent coaches. Voici le parcours en trois étapes qu'ils suivent :
Tout nouveau coach commence par suivre à son rythme la Coaching Academy : une formation interactive avec des quiz, des vidéos et des visuels qui permet d’acquérir les connaissances essentielles sur le coaching chez Alan. Ces 5 modules sont, complétés par une journée en présentiel chaque trimestre, avec des mises en situation réelles et des ateliers interactifs.
Le coaching est une question de fit. Avant de commencer une relation, nous sommes attentifs à la manière dont les matchs entre les coachs et les coachés sont effectués. Il est attendu des futurs coachs qu’ils rédigent leur "mode d’emploi" : points forts, points de vigilance, motivations. Cela permet aux coachés de voir si les forces du coach correspondent à leurs manières de fonctionner et leurs envies d’évolution. De leur côté, ils sont d’ailleurs invités à décrire ce sur quoi ils souhaitent grandir, à rencontrer différents coaches pour discuter de leurs aspirations, et à avoir la validation du Lead de l’équipe sur le choix final.
Parfois, ça ne colle pas. Une coach a témoigné : « J’ai passé des mois à éviter une discussion sur notre relation qui ne portait pas ses fruits, pensant que c’était moi le problème. Quand on en a enfin parlé, mon coaché ressentait exactement la même chose ! » Ce n’est pas un échec, juste une question d’adéquation.
Afin d’offrir un soutien continu aux coachs, toutes les deux semaines des formations sur des sujets humains telles que « Réintégrer un coaché après un long arrêt » ou « Donner un feedback difficile tout en maintenant la confiance » sont organisées par l’équipe People ou par un coach senior. Une newsletter bimensuelle nourrit la communauté des coachs avec des actus, des témoignages et des bonnes pratiques. Tout au long de leur parcours, les coachs bénéficient aussi eux-mêmes de l’accompagnement de leur propre coach, et peuvent échanger sur leurs préoccupations.
Alors, maintenant, vous le voyez le lien entre Luis Enrique, Patrick Mouratoglou, et un coach Alan, non ?
Chez Alan, être coach n’est pas un titre que l’on obtient du jour au lendemain, mais un engagement quotidien pour l'incarnation de nos principes et la construction de relations de confiance. Une formation structurée et l’appui d’une communauté sont nécessaires pour faire du coaching un levier puissant de croissance.