Baromètre Alan x Harris Interactive - édition 3
Evolution du bien-être mental au travail et décryptage des aspirations des salariés et managers par secteur
🕓 Temps de lecture : 1 minute
👩⚕️ Article rédigé par : Laurence Lebedinsky-Pollet (sage-femme)
Le soleil se couche doucement et avec lui, votre bébé se réveille. Mauvais timing, vous qui pensiez vous reposer enfin... 🥱 On vous rassure, vous n'êtes pas les seuls à avoir un bébé qui pleure au coucher.
Article mis à jour le 10/7/2022
C'est le cauchemar de beaucoup de parents, mais celui-ci n'est pas éternel. D'abord, menez votre enquête sur les conditions de base propices à l'endormissement du bébé :
Courbe de poids : normale
Diarrhées continues : absentes
Ventre ballonné : non
Reflux : le pédiatre vous a assuré que non
Couche : jamais aussi bien ajustée
Dents : à de très rares exceptions, il est encore trop tôt
Température du nourrisson : avec ses 37°, rien à signaler
Température de la pièce : le thermomètre affiche un idéal 19,5°.
Angoisse de la séparation : à cet âge, c'est impossible, du moins pas dans ces proportions.
Malgré cela, les cris et pleurs durent tous les soirs entre 40 minutes et deux heures ?
S'il peut montrer ses premiers signes au bout d'une dizaine de jours, notez que le « pic de pleurs », ou « dysrythmie du soir », apparaît entre 1 et 2 mois, à l'arrivée de la nuit, vers 17h l'hiver et 21h l'été. Il ne touche pas tous les enfants mais peut durer plusieurs heures et même une partie de la nuit, même si le bébé a passé une journée calme, sereine, a normalement mangé et enchaîné ses siestes.
Les bercements, comptines et autres légers massages ne règlent pas le problème, voire l'enfoncent parfois un peu plus dans sa crise de pleurs.
Ces manifestations, qu'on appelle aussi « coup de lune », sont les premiers signes des phases normales d'hyperactivité et de la mise en place de l'horloge biologique. L'horloge biologique du bébé se façonne avec ses soubresauts.
Bien que ce soit normal pour beaucoup de bébés, cela n'enlève pas la difficulté de la situation. Beaucoup de parents sont épuisés, démotivés et ne savent plus comment réagir pour calmer le bébé. C'est ici qu'il faudra apprendre à garder son calme et à toujours positiver. Si vous vous sentez dépassé, n'hésitez surtout pas à le poser dans son lit et vous isoler quelques minutes, aller prendre une douche, boire un verre d'eau, passer la main à votre partenaire. Ces cris peuvent être usants, et il faut absolument connaître ses limites pour éviter un réflexe qui pourrait être dangereux : secouer le bébé (le syndrome du bébé secoué peut entraîner des dommages neurologiques, pouvant aller jusqu'au décès). Il existe d'autres bonnes pratiques à essayer, même si elles ne sont pas toujours garantes de succès : le laisser immobile dans l'obscurité sans intervenir (après avoir bien vérifié qu'il ne souffre pas de quelque chose), le promener dans un sac kangourou, là aussi dans un lieu sombre), le baigner en silence dans de l'eau tiède sans le savonner, l'accompagner dans sa recherche de sommeil sans lui parler et… s'armer de beaucoup de patience attentive et sereine. 😇
Au bout de quelques semaines, ces crises de pleurs devraient disparaître d'elles-mêmes ou du moins s'atténuer : le bébé va s'adapter à son horloge intérieure, permettant à votre famille de souffler.